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Cuisinier

  • Photo du rédacteurAdmin

Très agréable repas, au restaurant de l'Hôtel de Ville d'Avenches 1850, repris par un jeune duo Michela Gotti et Nicola Fabrizio, qui propose une belle cuisine bistronomique méditerranéenne.


Repas du 4.09.2023.

Retour ce midi à Avenches, au restaurant de l’Hôtel de Ville (anciennement O33) qui a rouvert depuis jeudi passé et qui a été repris par les anciens tenanciers de l’Auberge « Au Mai », à Mex 14 Gault & Millau, Michela Gotti et Nicola Fabrizio.



J’avoue que je ne savais pas ce qui m’attendait ce midi, même si j’ai toujours suivi le parcours de ce jeune duo.

Pour ce qui me lisent régulièrement, généralement en arrivant dans un restaurant, mon menu est déjà fait en consultant les sites des restaurants sur internet.





La carte des vins regorge en jolis flacons aussi bien transalpins que suisses. Elle propose un choix d'une dizaine de vins au verre, entre 5.50 chf pour un Chasselas de Vully 2023 du Domaine de Praz ( mon choix pour accompagner mes entrées)  et 15.- chf.



Le seul reproche que j'ai à faire, c'est que lors de leurs services la bouteille n'est pas présenté et c'est bien dommage si on propose de jolis vins.



La carte des mets n’étant pas sur le site de l’établissement et c’est une fois attablée que je vais la découvrir ainsi que  la cuisine du chef.



C’est en dégustant un verre de Freiburger 2023 à 7.50 chf, du Domaine de Praz, que je la découvre.

La carte n’est pas grande, mais elle est sacrément aguichante.


Un choix cornélien.


Je dois vous avouer, que quand la patronne est venue prendre ma commande, je ne savais toujours pas que choisir et je lui ai demandé de voir la carte des desserts, pour savoir si je prenais une entrée de plus et pas de dessert, ou l’inverse.

Plusieurs propositions ont titillés mes papilles. Entre le Saku de thon, panisse de pois chiches, aïoli, bouton de Sichuan (mon choix), Gnocco fritto e cutatello di Zibello, ou les fleurs de courgette de Guendet en tempura, mozzarella, anchois, sauce guacamole, et celui qui s’aura mon autre choix du jour : Polenta e Baccalà alla veneziana.

 

Pour ma suite, je n’ai pas eu de soucis, puisque j’ai directement opté pour l’assiette du jour, les gnocchis aux courgettes, Capocollo et écailles de parmesan.




Mes entrées arrivent.


Saku de thon, panisse de pois chiches, aïoli, bouton de Sichuan.

Ce plat, c’est mon coup de cœur du repas, une vraie tuerie.



Les panisses sont simplement extraordinaires, le thon est d’une tendresse incroyable.

Le chef, avec son aïoli et ces délicats assaisonnements, en a fait un plat remarquable.

La belle surprise, les boutons de Sichuan qui ajoutent une note épicée et légèrement piquante qui rehausse chaque bouchée.


 

Polenta e Baccalà alla veneziana.

Polenta croustillante et crémeux de morue séchée.



Ce plat est presque tout aussi bon, mais peut-être que je n’aurais pas dû les prendre en même temps.

L’assiette est belle, la polenta est joliment frite et croustillante à souhait et le crémeux est léger comme un nuage. Le seul problème, c’est que la polenta l’emportait sur le crémeux, il était pour moi pas assez puissant en gout.  

Mais sinon, top !

 

Mon assiette du jour, une bénédiction !

Gnocchi aux courgettes, Capocollo et écailles de parmesan.



 

C’est ça aussi le charme de la cuisine italienne, des gnocchi maison parfaitement apprêtés, avec une sauce envoutante, quelques tomates confites et une julienne de Capocollo croustillante. Oups, j’oublie les écailles de parmesan ! Elle n’est pas belle la vie ?


J’ai accompagné mon plat avec un vin du Château de Valeyres en 2023. Le Courson  un assemblage de Gamaret & Garanoir, à 8.- chf le verre.


Alors oui, j’ai fait le choix du dessert, plutôt qu’une entrée supplémentaire.

La patronne étant chef pâtissière de formation. D’ailleurs, c’est elle qui fait les glaces, je n’ai pas pu résister au tiramisu della casa et j’ai bien fait. Il est savoureux, léger et joliment parfumé au café.

J’ai accompagné mon dessert d’une boule de glace à la fève de tonka.



La difficulté avec la fève de tonka, est de trouver le parfait équilibre : trop ça peut être vite écœurant et pas assez c’est comme un soufflé qui retombe, c’est bof !


Verdique : la glace de la patronne est juste parfaite. Bravo !



Je ne sais pas vous, mais j’aimerais trouver plus souvent ce genre d’établissement.

J’en ai un peu marre de manger toujours de la cuisine française. Oups, je plaisante, ou à peine !

J’ai bien aimé la cuisine du chef, Nicola Fabrizio.

Une cuisine italienne revisitée, pleine de saveurs, moderne et si agréablement présentée.


Attention, ici, la Carbonara, c’est la vraie recette et surtout pas avec de la crème, ce serai sacrilège !


Avec du guanciale, du jaune d’œuf, du pecorino romano et du poivre, à quoi se rajoute une belle cuisson de pâte et basta. Le bonheur !



Pour conclure : L’Hôtel de Ville d’Avenches est une adresse à absolument visiter, parole d’un blogueur gourmand.

En discutant en fin de repas avec le chef, il m’explique qu’actuellement, c’est la carte d’ouverture et qu’elle va évoluer ces prochaines semaines, avec des plats plus gastronomiques.


Mon addition du jour : 115.- chf, avec cinq dl d’eau à 5.- chf et un café.


Hôtel de Ville d’Avenches

Rue centrale 33

1850 Avenches

Tel : 026 675 20 00


Mon système de notations (à lire ici)


❤️❤️❤️❤️❤️ Coup de cœur

❤️❤️❤️❤️ Grand moment de plaisir ⬅️

❤️❤️❤️ Très bon

❤️❤️ Bon  

❤️ Moyen




 

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