Restaurant "Le Dézaley" à Zürich 8001
Situé entre le Niederdorf et l’Oberdorf dans la vieille ville zurichoise, ce restaurant accueille ses hôtes depuis plus d’un siècle avec une hospitalité toute romande.
A la carte, le fameux émincé de veaux zurichois avec son rösti est bien sûr à l’honneur dans la ville de la Limmat, ainsi que la saucisse aux choux, le saucisson vaudois, avec du papet ou des haricots verts. Mais ce qui attire le plus les visiteurs est la traditionnelle fondue au fromage, accompagné du bon verre de chasselas.
Ce midi, je me contenterais du menu du jour à 18.- chf, avec un bon potage aux poireaux et pommes de terre, d’une belle salade mêlée et de la saucisse à rôtir, sauce à l’oignon et rösti. Si je devais faire mon difficile, je dirais que les röstis avec de la pomme de terre cuite et râpée par la suite que celui de midi avec des pommes de terre râpées à crue. Cela me faisait plus penser à des pommes Darphin.
Tiré du blog de Stéphane Déccoterd (le chef et patron du restaurant du Pont de Brent), une histoire de cuisine….. voici quelques explications sur les röstis : « On retrouve cette simple galette de pommes de terre aux quatre coins du pays avec plusieurs variantes. Selon les régions on verra s’affronter les partisans de la pomme de terre crue et ceux de la pomme de terre cuite et les adeptes du saindoux défier les disciples du beurre. Mais au-delà de ces querelles, on peut sans conteste affirmer qu’il s’agit d’un véritable plat national !
D’ailleurs son importance culturelle est avérée puisque l’on parle de « barrière de rösti » ou « Rötigraben » pour souligner les différences de mentalités entre la Suisse romande et la Suisse alémanique.
Car ses origines sont bien alémaniques. Si le nom de rösti est Bernois il semble que c’est les Zürichois qui sont à l’origine de ces galettes de pommes de terre appelées jadis « brötlete herdöpfel »!
Autrefois, à la campagne, le souper (repas du soir) était souvent composé de pommes de terre bouilles accompagnées de fromage et de vin cuit (raisinés). On épluchait alors le restant de pommes de terre pour le rösti du lendemain matin. Et c’est ainsi qu’ils remplacèrent les bouillies servies habituellement au petit déjeuner. C’est donc accompagnés de café au lait que les röstis gagnèrent le coeur des Hélvètes !
Il existe désormais quantités de variantes selon les régions. Ils peuvent être additionnés de fromage, d’oignons, de crème, de lard ou de cumin. Dans la version « Rösti mit Apfel » on mélange même 2/3 de pommes de terre à 1/3 de pommes fruit râpées… »
Pour accompagner mon repas et tiré de la carte des vins au verre, je choisi un Chasselas blanc « Planète « La cave du château de Glérolles à Saint-Saphorin (7.- chf ) et en rouge, lui aussi à 7.- chf, un assemblage Gamaret-Garanoir du Château de Travelin « Chamberlin « Appellation: Grand Cru - Aubonne, La Côte AOC, à la robe rubis foncé aux reflets violets. La bouche est ample et complexe, avec une bonne structure. On y retrouve, des notes de petits fruits rouges et noirs. Pour les amateur de jolis flacons, le canton de Vaud est bien représenté, avec les Frères Dubois, Obrist, Louis Bovard, Fonjallaz, Badoux, Chevalley, l'Association des vins d’ Yvorne et Ollon pour ne citer que quelques-uns !
Pour conclure : voilà une bonne adresse dans la vieille ville de Zürich et je pense, une des rares à proposer un menu du jour à 18.- chf. Comme signalé plus haut, j’ai bien mangé ce midi, c’était une simple et bonne cuisine, comme à la maison. Le serveur a été très avenant pendant tout le repas et soucieux de savoir si tout se passait bien. Un bon point aussi pour l’excellent pain blanc à la belle mie et à la croûte épaisse et croustillante servi le long du repas
Mon addition : 32.- chf
Restaurant "Le Dézaley"
Römergasse 7
8001 Zürich
Téléphone: +41 44 251 61 29
restaurant@le-dezaley.ch
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