Un repas à vite oublier, au restaurant Philippe Bohrer à Rouffach 68250
Souper, du 7 juillet 2018.
Pour avoir déjà visité à mainte reprise et appréciant le restaurant " Philippe Bohrer », je me suis laissé tenter par une offre "Groupon", un repas à sept plats pour deux, à 95 .- euros.
Bonne affaire ou pas ? Pas vraiement, le choix des plats était triste, ils manquaient de générosités, de saveurs et le 50% de rabais s’est fait clairement ressentir.
Si je veux rire de cette soirée, les seuls points positif ont été les vins, la Lisbeth (l’eau minéral, du village voisin) et le pain qui était lui excellent ... Mais pour manger du pain, je peux aussi aller dans une boulangerie.
Alors, tiré de la carte des vins, un Gaillac blanc « Mémoire » de Château Clément Termes, issu de cépage Mauzac, cépage emblématique du Gaillacois et 20 % de Muscadelle, vinifié et élevé en barrique, il présente un nez très fin, complexe alliant les agrumes et les épices douces. La bouche est ample, la finale longue et un Saint- Joseph en demi bouteille (28 euros)
Un beau vin à l’attaque souple, dominée par les fruits rouges, sa trame est subtile et minérale se poursuivant sur une finale riche en épices qui n'en finit pas !
Je me permets de ne pas commenter l’eau de la source Nessel à Soulzmatt, qui à étanché ma soif dans ma jeunesse, comme tous les fameux vins de la vallée Noble.
Notre repas commence avec des mises en bouche et notamment un excellent maki à la choucroute et saumon fumé.
La première entrée, une sphère de gaspacho, tenait plus d’un micro amuse-bouche et en plus était quelconque, pour être très gentil !
La deuxièmes entrées : filet de lieu jaune en viennoise de curry aux herbes, Socca et condiment.
Je pense qu’il y a eu un problème d’intitulé du plat. La Socca était introuvable tout comme le curry ? Pour info, la Socca est une grande galette, fine à base de farine de pois chiche et est une spécialité traditionnelle niçoise. Ce soir, c’était plutôt du houmous, relevé d'huile de sésame. Pas du tout la même localisation régionale! Le lieu jaune avait une cuisson parfaite et la purée de pois chiche était bonne, mais je n’ai pas compris la cohésion du plat, qui était pour moi, sans grand intérêt !
Troisièmes entrées, crème de petits pois cru et cuit et bouillon fumé et insipide, je l’ai resalée deux fois, pas sur qu'en cuisine, le chef la même gouté ?
Le plat principal, magret de canard et raviole de cuisse, compote de persil et échalotes, piperade de girolles. Ouf ! Enfin un plat de cuisinier, avec du gout et des saveurs: une assiette qui nous a enfin transporté-: Bon, la viande était minuscule, pas plus de 100 gr et encore ???? par contre c’était le meilleur plat de la soirée !
Le fromage: deux petites tranches de brie de Meaux, fourré aux pignons avec un chutney de rhubarbe d’une acidité folle et fade, mais comme ça suffisait pas et pour faire cuisine moderne ils ont rajoutés sur le fromage une gelée au gout indéfinissable! Bref, un gros gâchis ! Autant, nous servir une assiette de fromages, tout simple à la place de se donner un genre !
Le dessert était composé de trois quartiers de fraise, juste une fois de plus de quoi pleurer.
Pour avoir fait remarquer à la maitre d’hôtel que la qualité du bouillon n’était pas top, elle nous a offert les cafés et bizarrement, les petits fours pourtant inclus dans le menu, ont disparu ???? Perso, la goutte d’eau qui fait déborder le vase !
Pour conclure, un repas à vite oublier ! Monsieur Bohrer, n'oublier pas, que les clients viennent, avant tout pour manger de la bonne cuisine, ce qui n'était pas forcément le cas ce soir et de préférence, avoir quelque chose dans leur assiette. A la table à côté, la cliente qui je l’avoue était quand même sacrément pénible, à rouspété pendant tout le repas. Elle a réclamé trois fois de cet excellent pain et du beurre salé qui ne l’était pas moins. Ayant commandé le menu «"festival de la truffe d’été" à 69.90.- euros, elle s’est plaint, toute la soirée des assiettes trop frugales et pour certains plats de leurs fadeurs, ce que je peut que confirmer ! Je précise que mon attention a été uniquement monopolisé, que par son attitude (étant bien accompagné !), sans compté que le plat principal est retourné en cuisine parce qu’il n’était pas assez chaud. Le Monsieur a été plus concilient. Je cherche toujours les points positifs de la soirée qui a été très longue, avec beaucoup d’attente entre les plats et un service assez moyen, beaucoup de stagiaires de l’école hôtelière, ce soir (stage d’été oblige) quant aux cadres du services, ils ont été dépassés toute la soirée et pas très professionnels.
Je vous épargne, les chamailleries, dans mon dos entre serveur, pour aller emmener la bougie d’anniversaire à une table, pas très discret et surtout pas très professionnel !
L’addition : 95.- euros et 66.-euros pour les boissons.
Restaurant Philippe Bohrer
1 Rue Raymond Poincaré
68250 Rouffach
Tel : +33 3 89 49 62 49
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