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J’arrive 12h30, vue dégagée sur les Alpes et le Lac. Trois étages plus bas, la porte de l’ascenseur s’ouvre, sur le nouveau restaurant de l’Hôtel Mirador « Hinata «, qui risque de vite fait l’unanimité dans le cœur des passionnés de cuisine Japonaise. Motivé par cette cuisine d’un nouveau monde, le Mirador a su exploiter la tendance en proposant un restaurant tout en longueur, avec sa terrasse extérieure et sa vue imprenable sur le lac et Vevey.
Le cadre est zen, mais assez froid, surtout quand il n’y a peu de clients, comme ce midi. Je vais me répèter une fois de plus, mais la vue est juste splendide ! Je m’installe près d’une fenêtre et je consulte la carte qui est attrayante. Salades, soupes, sashimis, makis, nigiris-sushis, tempuras, teriyakis, nouilles ramen (udon ou soba), je pense que tout le monde va pouvoir y trouver son bonheur et notamment moi avec la Tempura Udon, que j’avais zyeuté sur leur site internet.
Voici, ma commande : une fois, Goka Nigiri à 23.- chf, les cinq pièces avec une, au thon, au saumon, à la sériole, à la coquille St-Jaques et normalement, une fois palourde, sauf que je ne l’ai pas trouvé, remplacé et non annoncé au moment du service, par un autre ?. Amis lecteurs, si vous pouvez me donner le nom de ce poisson (celui avec la feuille de nori) ce serait très aimable.
Poursuivre, j’ai pris Maguro au thon à 9.- chf, les six pièces. Mes deux plats étaient bons. Les poissons étaient frais, tendres, ils fondaient dans la bouche et la cuisson du riz est bonne.
Comme apéro et avec mes entrées, je me suis fait plaisir avec un excellent Chasselas " La Maiserette " de Jean-Paul Forestier à Chardonne. Je vous dirais que le choix a été vite fait parmi les quatre vins blancs proposés, c’était le seul du village et Suisse par la même occasion. Le point faible actuellement de l’établissement, c’est clairement la carte des vins et des boissons, je pense qu’il faudra y remédier rapidement.
Passons à mon plat principal et là, je me suis vraiment régalé : le Tempura Udon. Un bouillon japonais, à base de soja, accompagné de savoureuses nouilles udon, à la cuisson parfaite et ses garnitures, en l’occurrence : du wakamé, des oignons nouveaux, de la citronnelle et un étonnant cake de poisson japonais. Un type de surimi kamaboko qui s'utilise principalement en décoration dans les soupes de nouilles ramen ou soba. La spirale visible au centre fait référence aux tourbillons du détroit de Naruto, situé à Kansai (sud du Japon). http://www.recette-ramen.fr/recette-du-narutomaki-kamaboko-pour-ramen/.
Maintenant le plus difficile, le manger, car l’absorption d’un gros bol de bouillon plein de nouilles peut s’avérer périlleux. Ça gicle. Ça glisse entre les baguettes. Ça coule sur le menton. Gare aux cravates des cols blancs et aux décolletés pour ces dames. Ce n’était pas le cas, pour moi, ni dans un cas et encore moins dans l’autre, mais j’ai quand même mis ma serviette autour du cou, pour ne pas tâcher mon pull. Par contre, j’avoue : j’ai mangé mon bol comme un Européen. Pour avoir fait des recherches sur internet cet après-midi, j ai appris que la bienséance nippone exige que celui qui avale un ramen émette un très bruyant zuru zuru (entendez slurp, slurp). S’acquitter de la tâche en silence relève de l’inconvenance. Adopter la nouille de l’Empire du Soleil levant, c’est donc aussi apprendre à faire zuru zuru en l’aspirant. Voilà, j’ai fini par tout finir, sans trop de tâches, mais je voulais encore le préciser, que c’était parfait dans tous les sens du terme et enrichissants en faisant ces recherches internet.
Pour conclure, une adresse que je recommande pour sa bonne cuisine et la qualité du service. En l’occurrence, aujourd’hui, il était seul, mais très sympathique et de bons conseils. J’ai appris avec lui (parce que pas mentionné, sur leur site internet) qu’à la fin de semaine, le restaurant proposait des sharing platters ou en français des plateaux à partager dont les prix varient, entre 50.-chf pour le « Fuji », qui comprend, 9 nigiris et 18 hosomaki, un à 100.- chf « L’Hinata » qui comprend des sashimis (6 pièces), des nigiris (8 pièces), des hosomaki (18 pièces) et des uramakis (18 pièces). Entre les deux, un à 60.- chf et 70.- chf, de quoi bien commencer le week-end en famille, ou en amoureux ! Pour finir, une de leur proposition qui m’aurait intéressé, si je n’avais pas eu un rendez-vous chez mon médecin après le repas, la découverte de trois sakés différents à 22.- chf , pour accompagner un repas et ça personnellement, j’aurais bien aimé !
Alors une adresse à bien entendu à conseiller . Allez‑y !
L'addition du jour: 69.- chf avec un dl de Sauvignon Blanc du Chili à 7.- chf.
Pour ceux qui sont toujours là, à me lire, j’ai trouvé d’autres recommandations concernant la soupe ramen, sur internet :
Une soupe ramen, ça devait se manger en 10 minutes. Tu manges et tu ne parles pas. Au Japon, à part le bruit de slurp, on n'entend aucun son dans les restos de ramen. Si tu attends trop longtemps, tu perds les éléments qui font en sorte que ta soupe est au maximum de son goût, soit les arômes et la consistance des nouilles.
Un ramen se déguste rapidement. Comme son lointain cousin, le hamburger, le ramen doit se manger en quelques minutes (pas plus de 5 minutes selon le chef). ...
Aspirer les nouilles en faisant du bruit. ...
Boire le bouillon comme une soupe
Restaurant « Hinata »
Le Mirador Resort & Spa
1801 Mont-Pélerin
Tél: 021 925 11 11