Restaurant Le Mirabeau à Lausanne 1003
Repas dominical du 29.11.2017, au restaurant Le Mirabeau à Lausanne, pour le Festival « La fourchette » et un rabais de 50% en choisissant à la carte, soit une entrée et un plat soit, un plat et un dessert.
Construit en 1911, au cœur de Lausanne, l'Hôtel Mirabeau reflète un mélange parfait entre passé et présent. La salle ou la cheminée crépite, est élégamment décorée ce qui donne une ambiance feutrée et cosy. Moquette épaisse et boiseries vous accompagnent alors jusqu'à votre table. Le personnel, qui nous y accompagne est accueillant et souriant et c'est une fois installée que nous recevons les cartes.
Une fois de plus, je suis placé devant la cuisine, ce qui ne me déplaît pas, j’adore voir les allés et venus des serveurs et les assiettes défilés. Tiré du grand miroir, nous choisissons pour notre apéritif, chacun un verre de Pinot Gris, de la cave Joly à Grandvaux, un joli vin, structuré avec un nez d'agrume, sa très belle longueur en bouche avec un côté miel et une belle note d'acidité. La fin de bouche, elle est longue et fort agréable. Je précise aussi que la bouteille a été ouverte devant nous, présentée et faite déguster, avant de nous l’avoir servie, ce qui est assez rare de nos jours, pour être soulevé.
La carte des vins est jolie et les prix sont raisonnables entre 38.- et 415.- chf, pour une bouteille de Perrier-Jouët " Belle Epoque " 2007. Pour ma part, je me suis tourné pour l’ensemble du repas, sur une bouteille de Diolinoir 2015, fût de chêne, Cave du Châtillon, et je dois dire que j’ai fait un excellent choix, il allait très bien avec nos plats et notamment nos assiettes de chasse, du jour. Un véritable vin de plaisir. Au nez, il faisait place à la délicatesse et l'élégance ou les fruits noirs étaient soutenus par une légère note de vanille. En bouche, rondeur, volupté et féminité étaient au rendez-vous.
Bon, passant au plus important maintenant et ceci se passe dans la carte des mets qui est complète avec de nombreuses propositions de plats et un menu, plutôt dans la tradition culinaire française classique, mais aussi des plats plutôt régionaux, comme le Papet vaudois à 24.- chf, les beignets de Vinzel 16.- chf, la saucisse à rôtir de Moudon et roesti 29.- chf et l’émincé de veau à la Zurichoise à 38.- chf. Madame commande en entrée la fricassée de champignons frais en persillade à 18.- chf.
Elle était très bonne, les champignons étaient encore légèrement croquants comme les échalotes ciselées. Bref, un bon classique, bien assaisonné et bien exécuté.
Pour ma part, je me tourne vers la terrine de sanglier au cognac, salade de céleri, sauce Cumberland à 20.- chf et là c’est le drame ! A son arrivée, rien qu’au visuel, j’ai remarqué qu’elle n’était pas faite maison, mais pour moi clairement industriel comme la marque « Le Patron » que l’on retrouve aussi bien chez Aligro et autres grandes surfaces. Etant assez téméraire, je me décide quand même de la gouter. Du gras, du gras et sans gout particulier, si, de gras. J’appelle un des serveurs, qui appelle à son tour le maitre d’hôtel, pour lui signifier que je ne venais pas ici pour manger un produit pareil et il me propose de me changer mon assiette et me la remplacer par autre chose de mon choix, qui sera une terrine de foie gras des Landes maison et sa brioche à 24.- chf.
Elle était bonne, mais assez mal d’énervée, quant à la brioche, elle était immangeable, beaucoup trop sèche. Pas grave, je me suis tourné vers le pain, qui lui était très bon.
Nos suites du jour, une fois, civet de chevreuil, sauce au Brouilly façon Grand-Mère à 33.- chf, qui était bon et notamment la sauce et une fois escalopes de cerf, sauce aux bolets (rare) et à la crème à 34.- chf. Bon le 50% s’est fait ressentir sur la quantité de viande, ayant vu d’autres assiettes passées. Les garnitures étaient bonnes et bien maison !
Pour conclure notre repas nous avons choisi deux desserts, pour madame, « Le marron» mousse marron et compotée de clémentine gélifiée, biscuit pur amande, glace croquantine à 15.- chf et pour moi, «La poire» sablé chocolat, crémeux chocolat grand cru et poire caramélisée, sorbet poire du Valais, lui aussi à 15.- chf. Ils étaient bons, mais manquaient clairement de la finesse.
Bon, il faut dire qu’après avoir mangé les desserts du chef pâtissier du Richemond à Genève, Sébastien Quazzola, je deviens exigent, tellement elles étaient fines, visuelles, légères et bonnes.
Pour conclure, une addition à 125.30 avec un rabais de 50% et 35.- chf (de fidélité) La fourchette, avec un minéral à 8.-chf et deux cafés à 8.80 chf. Alors que retenir de ce repas ? D’abord le joli cadre, le très bon service, stylé et très professionnel, ce qui est assez rare aujourd’hui. Le repas en soi était bon, mais clairement je m’attendais à mieux. Alors en conclusion, le restaurant Le Mirabeau, c’est fait, mais pas assez convaincu, pour que j’y revienne.
Restaurant Le Mirabeau
Hôtel Mirabeau
Av. de la Gare 31
1003 Lausanne
Tel : 021 341 42 43
